Edimbourg : Freedom is a noble thing

25 Novembre 2013 , Rédigé par Tristan

Vous aurez remarqué le changement de titre dans l'article : l’Écosse, ce n'est pas l'Angleterre, et c'est les insulter que de les traiter d'Anglais. Avant de partir, je me marrais quand j'entendais Andy Murray ou David Millar (un cycliste) s'insurger quand on les qualifiait d'Anglais. De même, la séparation des équipes au rugby (on y reviendra!), au football, je les pensais dues à une tradition, un "truc qui se fait".

Rien de tout cela, vraiment. Édimbourg est la capitale (politique et sportive en tout cas) d'un territoire fort en gueule (oui, caractère est beaucoup trop faible...), en histoire et en paysages, et j'ai eu tout le week-end pour l'explorer. Cartes!

Vue depuis l'espace

Vue d'un poil plus près

Vue de dessus, la ville a un emplacement idéal : en bord de mer à la sortie d'un fjord coincée entre des collines au sud et au nord. En gros, on aurait pas pu la construire ailleurs. Sauf que, vous voyez le grand rond vert un peu à droite? C'est Arthur's Seat, gigantesque colline qui surplombe la ville et ses clochers à 251m d'altitude, vestige d'un ancien volcan qui s'est écroulé. Ami géologues, imaginez : un volcan qui s'effondre...au niveau de la mer! C'est tout simplement un bordel extraordinaire avec des dénivellés partout, entre plaines maritimes bouts de roches écroulés. La ville s'est développée partout, que ce soit en bas ou en haut, ce qui donne des situations bizarres...

On marche dans une rue, et on en voit une autre, 15 mètres plus bas...

A Édimbourg, on ne manque pas de points de vue, on manque de jambes pour tous les faire. Sur les deux jours, j'y suis arrivé, j'ai fait les trois! Le sommet d'Arthur's Seat au réveil le samedi (après une grimpette épuisante et précédant une descente boueuse, donc risquée), le château le dimanche matin et le monument national juste avant de repartir. Best of!